CHAMPFLEURY,
Jules HUSSON, dit (Leon, 1821 ~ Sèvres, 1889)
Il abandonna ses études très tôt, à la fin de la sixième,
et travailla d'abord à la mairie de Laon, dont son
père était secrétaire, puis comme employé dans une librairie
parisienne. Il revint bientôt à Laon, écrivit des articles
pour Le Journal de l'Aisne, que son père imprimait.
Il repartit à Paris, collabora alors à L'Artiste
comme critique d'art, puis au Corsaire,
à L'Evénement, etc. En 1856, il fonda la revue
Le Réalisme. Il devint, en 1872, conservateur au
Musée des céramiques de Sèvres. ~ Sa première oeuvre, Chien-Caillou,
fut très controversée. On accola désormais à son nom
l'épithète de «réaliste». Il écrivit des romans
(Les Aventures de Mademoiselle Mariette, 1851: Les
Bourgeois de Molinchart, 1855) et des études sur des
peintres (peintres réalistes du XVIIe siècle: les
Le Nain, La Tour; maîtres modernes: Daumier, Courbet). |