Joseph Sabl
Accueil
La collection Romantique
Les archives Émile Zola
Banques de données
Catalogues
Autres sites et catalogues
Enseignement et formation à la recherche
Recherchez par mots-clés
Publications
Historique du centre
Coordonnées
Heures d'ouverture
Plan du site
 
Accueil : Les Archives Émile Zola : Correspondance de Zola : Index général : Notices biographiques : Courteline
Zola


COURTELINE, Georges [Georges Moineau, dit] (Tours, 1858 ~ Paris, 1929)

Fils de Joseph Moineau, dit Jules Moinaux, qui fut chroniqueur à la Gazette des tribunaux et auteur dramatique, il fit ses études au collège de Meaux, puis à Paris, au collège Rollin. Il travailla, de 1877 à 1879, au service des fiches des «Bouillons Duval», puis commença son service militaire au 13e régiment de chasseurs de cheval de Barle-Duc; tombé malade au bout de six mois, il obtint un long congé de convalescence à Paris, puis une réforme définitive. En 1880, il entra comme employé au ministère de l'Intérieur et écrivit pour la revue Paris moderne des poèmes et des contes dans le genre érotique de Catulle Mendès, son maître et bientôt grand ami. Passé en 1883 aux Petites Nouvelles quotidiennes, il y publia, l'année suivante, «La Soupe», qui fut le point de départ de la série de chroniques réunies, en 1886, sous le titre Les Gaîtés de l'escadron. Il composa ensuite Le 51e Chasseurs (1887) et Les Femmes d'amis (1888), puis publia en feuilleton, dans L'Écho de Paris, Messieurs les ronds-decuir (1891-1892) et Les Hannetons (1893). ~ En juin 1891, il fit jouer au Théâtre Libre un acte, Lidoire, la première des comédies «rosses» où il mit en scène des personnages appartenant à la petite bourgeoisie, dans les tracas de la vie quotidienne: citons Boubouroche (Théâtre Libre, 1893), deux pièces montées au Grand-Guignol, Monsieur Badin (1897) et Les Boulingrin (1898), ainsi que trois autres écrites pour le théâtre Antoine, Le Gendarme est sans pitié (1899), Les Balances (1901) et La Paix chez soi (1903). Ses pièces entrèrent au répertoire de la Comédie-Française à partir de 1906; en 1917, il publia La Philosophie de Courteline, où son humour noir se colorait de spiritualisme religieux. En 1926, il fut élu à l'académie Goncourt, au siège de Gustave Geffroy. ~ Grand admirateur des oeuvres de Zola, il soutint la campagne du romancier en faveur d'Alfred Dreyfus.

Republished with the permission of Les Presses de l'Université de Montréal
 
© 2001-2007 Centre d'études du 19e siècle français Joseph Sablé. Tous droits réservés.
Design, en collaboration avec Jeanne Humphries. Contact-nous.
28.02.07