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Accueil : Les Archives Émile Zola : Correspondance de Zola : Index général : Notices biographiques : Fabre
Zola


FABRE, Ferdinand (Bédarieux [Hérault], 1827 ~ Paris, 1898)

Issu d'une famille cévenole, Ferdinand Fabre passa une enfance rêveuse et vagabonde dans ses «steppes». Poussé au sacerdoce par sa mère et sa tante, il entra au petit séminaire de Saint-Pons, et, le 27 novembre 1847, au grand séminaire de Montpellier (séjour dont il fit le récit dans Ma Vocation [1889] et Ma Jeunesse [1903] ). ~ En juin 1849, il renonça à l'état ecclésiastique et vint à Paris pour «étudier». En 1853, il obtint une demi-sinécure d'inspecteur des bibliothèques à Calais. Cependant, quittant l'administration pour se consacrer entièrement aux lettres, il revint à Paris et fréquenta les milieux artistiques. Il se lia notamment avec Hector Malot et avec Jean-Paul Laurens, dont il écrivit la biographie: Le Roman d'un peintre (1878). Il fut conservateur à la bibliothèque Mazarine de 1883 à 1893. Il mourut cinq jours avant son élection, tenue pour assurée, à l'Académie française. ~ Nourrie de ses expériences personnelles, son oeuvre traite essentiellement de deux sujets, la peinture des moeurs cléricales et la peinture des moeurs rustiques: Les Courbezon (1862), Le Chevrier (1868), L'Abbé Tiorane, candidat à la papauté (1873), Mon Oncle Célestin (1881), Lucifer (1884), Norine (1889), Xavière (1890), etc. Fabre fut aussi un naturaliste épris de la faune et de la flore des Cévennes.

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28.02.07