Joseph Sabl
Accueil
La collection Romantique
Les archives Émile Zola
Banques de données
Catalogues
Autres sites et catalogues
Enseignement et formation à la recherche
Recherchez par mots-clés
Publications
Historique du centre
Coordonnées
Heures d'ouverture
Plan du site
 
Accueil : Les Archives Émile Zola : Correspondance de Zola : Index général : Notices biographiques : Gallet
Zola


GALLET, Louis (Valence [Drôme], 1835 ~ Paris, 1898)

D'abord professeur à la maîtrise de la cathédrale de Valence, puis correcteur d'imprimerie, il vint à Paris après avoir publié sous un pseudonyme son premier recueil de vers, Gioventù (1857). Il entra dans l'administration de l'Assistance publique, fut longtemps directeur de l'hôpital Lariboisière, et atteignit finalement le grade d'inspecteur. Tout en poursuivant sa carrière administrative, il écrivit des romans, un volume de poésies, un drame et, surtout, des livrets d'opéras, d'opéras-comiques et d'oeuvres sacrées. ~ Il débuta sur la scène lyrique en 1870: cette année-là, l'Opéra-Comique donna son acte Le Kobold, qu'il avait écrit, avec Charles Nuitter, pour Ernest Guiraud. Vinrent ensuite Djamileh, pour Bizet, La Princesse jaune, pour Saint-Saëns (Opéra-Comique, 1872), La Coupe du roi de Thulé, pour Eugène Diaz (avec Blau; Opéra, 1873), et Marie-Magdeleine, pour Massenet (Odéon, 1873). Tout en collaborant avec de nombreux autres musiciens, dont Gounod (Cinq-Mars, avec Paul Poirson; Opéra-Comique, 1877), Victorin Joncières, Lucien Lambert, Gallet continua d'écrire pour Massenet [Eve (Société de l'harmonie sacrée, 1875), Le Roi de Lahore (Opéra, 1877), Le Cid (avec Blau et Adolphe Dennery; Opéra, 1885), Thaïs (d'après Anatole France; Opéra, 1894)] et pour Saint-Saëns [Le Déluge (poème biblique, 1876), Ascanio (d'après le drame de Paul Meurice, Benvenuto Cellini; Opéra, 1890) et Déjanire (Arènes de Béziers, 1898)]. ~ Il laissa également quelques brochures sur des matières administratives, dont une sur l'hopital Lariboisière (1887), et deux volumes de souvenirs, Notes d'un librettiste (1891) et Guerre et Commune, impressions d'un hospitalier (1898). A partir de 1880, il fut critique musical de La Nouvelle Revue. ~ Zola ne semble pas avoir connu Gallet avant qu'il ne se fût décidé, à la mi-octobre 1888, de faire appel à lui pour le livret du Rêve (voir, ci-dessus la notice consacrée à Alfred Bruneau). Les deux hommes eurent, par la suite des relations cordiales, et après la création de Messidor, pour lequel Zola avait écrit un livret entièrement en prose (le premier à affronter les feux de la rampe), il défendit le choix du romancier: il avait lui-même mélangé vers et prose dans Xavière (musique de Théodore Dubois; Opera-Comique, 1895).

Republished with the permission of Les Presses de l'Université de Montréal
 
© 2001-2007 Centre d'études du 19e siècle français Joseph Sablé. Tous droits réservés.
Design, en collaboration avec Jeanne Humphries. Contact-nous.
28.02.07