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Accueil : Les Archives Émile Zola : Correspondance de Zola : Index général : Notices biographiques : Hennique
Zola


HENNIQUE, Léon (Basse-Terre, Guadeloupe, 1850 ~ Paris, 1935)

Troisième fils d'Agathon Hennique, il naquit le 4 novembre 1850 à Basse-Terre, où son père était lieutenant-colonel du 1er régiment d'infanterie de marine. Venu en France à l'âge de neuf ans Léon Hennique fit ses études d'abord à Brest et à Saint-Quentin, puis, de 1865 à 1869, à Paris, chez les Jésuites de la rue de Vaugirard. ~ Il fit ensuite son droit et étudia la peinture en compagnie de son ami Léon Gleize. Pendant la guerre de 1870, il s'engagea et fut fait prisonnier. ~ Se rendant compte qu'il était plutôt fait pour les lettres que pour la peinture, il publia, le 20 mars 1876, dans La République des lettres, un fragment de drame romantique, Les Hauts Faits de M. de Ponthau, et, à partir du 21 octobre, dans L'Ordre, un roman sur les convulsionnaires de Saint-Médard, Elisabeth Couronneau, débuts de sa carrière littéraire. Il entra comme lecteur à la librairie Charpentier au début de 1880 et y resta environ deux ans. Il occupa pendant quelques mois, en 1885, un poste à la bibliothèque de l'Arsenal, où l'avait fait entrer Lorédan Larchey. Exécuteur testamentaire et colégataire avec Daudet d'Edmond de Goncourt, il s'occupa activement de la fondation de l'académie Goncourt, dont il assuma la présidence de 1907 à 1912. ~ Ce fut par l'intermédiaire de Huysmans et d'Alexis qu'il avait rencontrés à La République des lettres en 1876, qu'il fit la connaissance de Zola. Il prononça peu après une conférence sur L'Assommoir, le 23 janvier 1877. Mais il délaissa ultérieurement Zola pour se ranger aux côtés de Goncourt et de Daudet et manifesta avec les antidreyfusards, tout en gardant des relations relativement cordiales avec son ancien maître. ~ Il composa plusieurs romans (La Dévouée, 1878; L'Accident de M. Hébert, 1883; Poeuf, 1887; Un caractère, roman spirite, 1889) et il contribua avec «L'Affaire du grand 7» aux Soirées de Médan (1880). Mais il préférait écrire pour le théâtre: Pierrot sceptique, pantomime, 1881; Jacques Damour, tiré de la nouvelle de Zola, 1887; Esther Brandès, drame, 1887; La Mort du duc d'Enghien, 1888, drame historique dont le texte avait paru deux ans auparavant; Amour, drame historique, 1890; La Menteuse, en collaboration avec Daudet, 1892; L'Argent d'autrui, comédie, 1893; Deux Patries, drame historique, 1895.

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28.02.07