SAINTE-BEUVE
(Boulogne-sur-Mer, 1804 ~ Paris, 1869)
Orphelin dès sa naissance, il fit des études aux collèges
Charlemagne et Bourbon, puis commença des études de médecine
qu'il interrompit en 1823. En 1824 débuta une collaboration
au Globe qui dura jusqu'en 1831. De 1830 à 1848,
il multiplia les articles dans la Revue de Paris,
la Revue des deux mondes, Le National, acquérant
une notoriété que l'Académie française consacra en 1844.
De cette époque datent les recueils intitulés Portraits
littéraires, Portraits de femmes, Portraits contemporains.
~ Opposé à la République, puis rallié à l'Empire,
il publia ses «Lundis» dans Le Constitutionnel.
Il participa aussi au Moniteur (1852-1861), à la
Revue française, à la Revue contemporaine,
à L'Athenaeum.
Outre les Causeries du lundi (1851-1862), et les
Nouveaux Lundis (1863- 1870), il publia Volupté
(1834) et Port-Royal (1840-1859). Zola, qui avait
connu Sainte-Beuve à la librairie Hachette, adressa
au critique ses oeuvres (Contes à Ninon, la
brochure sur Manet, Thérèse Raquin), et, en 1866,
consacra dans L'Evénement plusieurs articles aux
Nouveaux Lundis. Il fit paraître, dans Le Messager
de l'Europe d'octobre 1879, une longue étude sur le
critique qu'il reprit dans Le Voltaire (mars, août
1880), puis dans Documents littéraires. |