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Accueil : Les Archives Émile Zola : Correspondance de Zola : Index général : Notices biographiques : Verga
Zola


VERGA, Giovanni (Catane [Sicile], 1840 ~ 1922)

Il appartenait à la branche cadette d'une famille noble, chez qui le traditionalisme sicilien s'alliait à un libéralisme démocratique. Dans les jours qui suivirent la libération de la Sicile, il fonda avec Nicolo Niceforo l'hebdomadaire politique Roma degli Italiani, qu'il abandonna pour créer d'autres feuilles: L'ltalia contemporanea et L'Indipendente. Tout en poursuivant ses études de droit, il travaillait à un roman historique, I Carbonari della montagna (4 vol., 1861-1862). ~ De 1869 à la fin de 1871, il vécut à Florence, capitale de l'Italie depuis 1864. A Milan, à partir de 1872, il se lia avec Luigi Capuana, Boito Rovetta, De Roberto, et avec la famille de l'éditeur Treves. Il publia alors des «romans bourgeois» assez traditionnels: Una peccatrice (1866), Storia di una capinera (1871), Eva et Tigre reale (1873), Eros (1875). Puis, sous l'influence de Capuana, de l'humanisme de De Sanctis, des idées diffusées dans les milieux d'avant-garde de Milan, et peut-être plus encore du drame du peuple méridional, il se tourna vers la Sicile, pour peindre la réalité telle qu'elle est avec sa misère et sa vulgarité: Nedda, esquisse sicilienne (1874); Scene popolari et Vita dei campi (1880); Novelle rusticane (1883); Per le vie (1883); Vagabondaggio (1887). Dès 1878, il avait conçu, à l'exemple des Rougon-Macquart, un cycle de cinq romans, I Vinti. Le premier épisode de cette anti-épopée, I Malavoglia, parut en 1881, avec une préface-manifeste importante. En 1889, il publia le second épisode, Mastro-don Gesualdo. ~ Chef de file du «vérisme», il fit également jouer au théatre Cavalleria rusticana (1884), dont le succès fut dépassé par celui de l'opéra que Pietro Mascagni en tira six ans plus tard; In portineria (1896); La Lupa (1896); Dal tio al mio (1903), etc. ~ En 1894, quelque peu oublié, Verga se retira définitivement à Catane, qu'il ne quitta que pour de brefs séjours à Rome et à Milan. I Malavoglia a inspiré nombre de cinéastes, en particulier Luchino Visconti (La Terre tremble).

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28.02.07