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Accueil : Catalogues : Le Charivari : Les Auteurs du Charivari
Le Charivari

Les AuteursL'homme qui fume: une image du Charivaridu Charivari

Liste des auteurs qui contribuèrent au Charivari

(numéros déposés au Centre : 1837-1852)

 

Louis Amédée Eugène Achard (Marseille, le 19 avril 1814 - Paris, le 25 mars 1875)

Un portrait de Louis Achard par Nadar, TR 681. F3 T685 1979 vol. 1 SMRSromancier, journaliste, et publiciste

Achard publia des articles de littérature dans Le Sémaphore de Marseille, Le Vert-vert, L'Entr'acte, Le Charivari, Le Courrier français, Le Journal des Débats, Le Moniteur, et L'Époque. Il fut chef du cabinet du préfet de la Haute-Garonne et fut nommé chevalier de la Légion d'honneur et ensuite officier. Il écrivit plusieurs romans, entre autres: La Belle-Rose, La Robe de Nessus et La Chasse-Royale ainsi que des pièces de théâtre et de vaudeville, tels Le Socialiste en province, Souvent femme varie et La Clé de ma caisse.

 

 

Marie-Michel-Agénor Altaroche (Issoire, le 18 avril 1811 - Vaux, 1884)

littérateur

Altaroche publia sa première oeuvre, une satire en vers intitulée La chambre et les écoles, en 1831. À la presse républicaine, Le Courrier des électeurs, La Révolution de 1830, La Tribune, Le Diable boiteux et La Populaire, il offrit sa collaboration. En 1834, il devint directeur du Charivari, une position qu'il retint jusqu'en 1848. Il fut aussi directeur, en 1842, du Journal du peuple, et en 1844, de L'Almanach du mois. Altaroche fut commissaire du gouvernement provisoire dans le département du Puy-de-Dôme. En 1848, il fut élu maire républicain de Clermont, Charras et Trélat. Il publia une variété d'ouvrages: Chansons, La Réforme et la révolution et Les Aventures de Victor Augevol. Il écrivit des pièces de théâtre, entre autres: Lestocq, Le Corrégidor de Pamplune et La Coiffure de Cassandre. Engagé dans des entreprises au théâtre, il administra l'Odéon et les Folies-Nouvelles.

 

Philibert Audebrand (Saint-Amand, le 31 décembre 1815 - Paris, le 10 septembre 1906)
(pseudonymes: J. Manzoni, Alpha, Eug. Duvernay, Maxime Parr, et Henri Plassan)

Un portrait de Philibert Audebrand par Nadar, TR 681. F3 T685 1979 vol. 1 SMRSlittérateur

Audebrand débuta ses vers satiriques dans un journal de l'opposition républicaine - La Revue du Cher - en 1832. Il devint rédacteur en chef du Tam-tam en 1837 et fut actif dans L'Entr'acte, Le Vert-vert, Le Charivari, Le Corsaire, Le Commerce, Le National, Le Figaro et Le Binocle. Il fut collaborateur de La France Littéraire, de La Galerie des Contemporains, de La Réforme, du Mousquetaire et de L'Artiste et il participa à la rédaction de La Petite biographie des contemporains. En 1856, il fut un des fondateurs de La Gazette de Paris de laquelle il fut rédacteur en chef jusqu'en 1859. Il publia également des oeuvres littéraires comme Petits mémoires d'une stalle d'orchestre, Petites comédies de boudoir et Alexandre Dumas à la maison d'or. Au Théâtre du Vaudeville, il donna Partie à trois et Panier de pèches et il publia Les Mariages d'aujourd'hui et La Rivière des songes.

 

Emile Gigault de la Bédollière (Paris, le 24 mai 1814 - ?)
(pseudonymes: Emile Gigault et Anthony Dubourg)

Un portrait d'Emile de la Bédollière par Nadar, TR 681. F3 T685 1979 vol. 1 SMRSlittérateur

Sa première publication fut un ouvrage en vers et en prose: Psyché. De la Bédollière publia des satires dans Le Tyrtée et des articles dans Le Matinal, Le Charivari, La Revue comique à l'usage des gens sérieux, L'Almanach prophétique, Le Siècle et Le Livre des petits enfants. Il fut un des principaux rédacteurs du Coin du feu, de L'Européen et du Siècle. Il fut un des fondateurs de L'Univers illustré, de même que de L'Européen. Il écrivit des articles, des vers, des chansons, des nouvelles, des romans et des traductions de l'anglais, de l'espagnol et du latin. Au nombre de ses traductions, on trouve Les Soirées d'hiver, Les Beautés des victoires et des conquêtes des Français de 1792 à 1815, et L'Histoire de la mère Michel et de son chat.

 

Louis Bergeron (Chauny, 1811 - Croissy, 1890)

journaliste

Bergeron écrivit dans plusieurs journaux, tels Le National et Le Siècle. Républicain ardent, il prit part aux bagarres qui eurent lieu à Saint-Merri en juin 1832 et fut accusé d'avoir tiré sur Louis-Philippe au moment où le roi traversait le pont Royal, accusation dont il fut acquitté. Bergeron fut ensuite envoyé dans l'Aisne comme commissaire de la République. Il publia un recueil de Fables démocratiques et des romans: L'Officier de marine et Une Jeunesse orageuse. Il fit jouer L'Andalouse de Paris et une folie-vaudeville en un acte, intitulée Un neveu, s'il vous plaît.

Louis Berthaud (Lyon, 1810 - Chaillot, 1847)

journaliste et poète

Berthaud écrivit plusieurs articles pour Le Charivari. Il lança L'Homme rouge, une publication hebdomadaire en vers, et Asmodée, une satire. Il publia des recueils de poésies, Une voix dans Paris (1833) et La Moléide ou la résurrection des morts (1839) et fit jouer au vaudeville Un mois à Naples et Jean le cocher. Son roman, Chemin du ciel, fut publié après sa mort dans La Réforme.

 

Antoine-Fortuné Boilay (Auvergne, c. 1802 - Paris, 22 novembre 1866)

journaliste

Boilay fut employé au cadastre à Clermont-Ferrand, puis fut journaliste en province. Il vint à Paris vers 1836, et entra au Corsaire, dans les colonnes duquel il multiplia les attaques contre Thiers. Il entra ensuite au Constitutionnel où il travailla sous l'inspiration du même Thiers. Thiers lui avait promis une préfecture; Boilay, n'ayant rien reçu, passa en 1842 dans l'équipe de Guizot, qui le décora et lui donna la direction de l'asile de Charenton. Après la révolution de 1848, Boilay, révoqué, revint au Constitutionnel. Après le 2 décembre il fut nommé secrétaire général du Conseil d'État.

 

Eugène-Victor Briffault (Périgueux, 1794/99 - Charenton, le 11 octobre 1854)

littérateur et publiciste

Briffault fut critique dramatique dans Le Temps et il collabora au Figaro, au Siècle et au Corsaire. Il écrivit Le Viveur pour Les Français peints par eux-mêmes. Il publia Historiettes contemporaines, Paris dans l'eau, Paris à table et Le Secret de Rome au XIXe siècle.

Paul-Aimé Chapelle (Beaumont, 1806)

(pseudonymes: Laurencin, de Léonard, de Lucy et d'Auvray)

Illustration de la vaudeville "Quand on attend son bourse!" par Laurencin, PQ 1341.T44 v. 19 SMRSauteur dramatique

Parmi les diverses pièces de vaudeville écrites par Chapelle et jouées au Gymnase, on compte: Ma femme et mon parapluie, L'Abbé galant, Les Mystères de ma femme et La Nouvelle Hermione.

 

 

 

Théodore-François-Charles Claudon (Bay-sur Aube, 1802 - ?)

journaliste et romancier

Claudon collabora à un grand nombre de journaux, dont Le Charivari. Il publia la traduction de deux romans, Les Exclusifs et Oui et non. Il écrivit Le Cabinet noir, Thérèse ou la Prédiction et Le Baron d'Holbach.

 

Étienne-Casmire-Hippolyte Cordellier-Delanoue (Grenoble, le 19 septembre 1806 - Paris, le 14 novembre 1854)

Illustration de "Bathilde", PQ 1341.T44 v. 8 SMRSauteur dramatique et poète

Cordellier-Delanoue publia des pièces dans La Carrière des lettres et des articles sur les musiciens célèbres dans La France littéraire. Il écrivit des romans (Kernoux le fou et Le Barbier de Louis XI) et des pièces de théâtre. Parmi ses pièces, on compte Napoléon Bonaparte (1831) et Bathilde (1839), qui eurent Alexandre Dumas comme collaborateur anonyme, et deux vaudevilles, Qui dort dîne et Une épreuve avant la lettre.

 

 

Arnould Frémy (le 17 juillet 1809 - ?)

Portrait d'Arnould Frémy par Nadar, TR 681. F3 T685 1979 vol. 1 SMRSlittérateur

Frémy collabora à un grand nombre de recueils et de journaux - au Peuple, au Siècle, au Charivari et à L'Avenir national. Il reçut un doctorat de lettres en 1843. En 1847, il devint professeur à la faculté des lettres de Lyon puis à celle de Strasbourg. Il publia plusieurs romans et nouvelles, entre autres Les Deux anges, La Chasse aux fantômes et Les Femmes proscrites. Il écrivit également des comédies pour l'Odéon, comme Le Loup dans la bergerie et La Réclame.

 

 

Clément Caraguel (Mazarmet, 1819 - Paris, 21 novembre 1882)

Un portrait de Clément Caraguel par Nadar, TR 681. F3 T685 1979 vol. 1 SMRSjournaliste et littérateur

Caraguel fit sa carrière de journaliste à Paris, où il collabora au Vert-vert, au National, à L'Entr'acte et à La Revue de Paris. Rédacteur au Charivari à partir de 1848, il fut l'un des rares journalistes d'opposition qui fut tolérés par le gouvernement impérial. Parmi ses romans et nouvelles on compte : Quatre mois en mer (1840), Les Soirées de Taverny (1854), Messieurs les Cosaques (1854-55), Souvenirs et aventures d'un volontaire garibaldien (1861). Il fit également jouer deux comédies : Le Bourgeois (1852) et Les Bienfaits de Champavert (1862), en collaboration avec Henri Rochefort.

 

 

Taxile Delord (Avignon, 25 novembre 1815 - ?)

Frontispiece du livre "Les fleurs animées" par Grandville, texte de Taxile Délord, NC 248.G7 A4 1867 v. 1 SMRSlittérateur

Delord débuta en 1834 au Sémaphore de Marseille, puis monta à Paris, où il collabora au Vert-vert (1837) et au Messager. Au Charivari, il devint rédacteur en chef (1842) et y resta jusqu'en 1858 avec une seule interruption. Il entra alors au Siècle comme courriériste littéraire, puis comme rédacteur politique. En 1867, Delord quitta Le Siècle pour L'Avenir national, mais il y revint en 1869. Il donna encore des articles à La Revue nationale et à diverses publications. Delord fut plusieurs fois candidat aux élections législatives sous le Second Empire. Élu à l'Assemblée, il vota constamment avec la gauche républicaine. Il fut l'auteur de plusieurs ouvrages, dont: Physiologie de la Parisienne, le texte des Fleurs animées de Grandville et Histoire du Second Empire et il s'est essayé au théâtre en 1854, avec une pièce jouée à l'Odéon : La Fin de la comédie.

 

De Moléri (Hippolyte-Jules DeMolière) (Nantes, 3 août 1802 - 26 décembre 1877)

romancier et auteur dramatique

De Moléri étudia le droit et la médecine. Il donna au théâtre une vingtaine de pièces, dont : Le Gendre d'un millionnaire, comédie en cinq actes, et Le Revers de la médaille, comédie en trois actes. Parmi ses romans on compte : Le Marquis de Montclar (1851), Petits drames bourgeois (1856), L'Amour et la musique (1867), La Terre promise (1867), Guide de Paris à Strasbourg (1854) et Guide de Paris à Corbeil et à Orléans (1859).

 

Louis Desnoyers (Replonges, 1805 - Paris, 17 décembre 1868)

littérateur et journaliste

Un portrait de Louis DesnoyersAprès ses études à Autun et à Mâcon, Desnoyers entra comme professeur d'humanités au collège privé de Magnac-Laval. Il fut ensuite clerc de notaire, fit des études musicales et vint enfin à Paris où il fut étudiant de droit en 1828. En 1829, il créa un journal politique et littéraire auquel, pour éviter de payer le cautionnement exigé par les lois en vigueur, il attribuait chaque mois un nom nouveau: Le Sylphe, Trilby, Le Lutin, Le Follet. C'est comme directeur du Sylphe qu'il signa la protestation des journalistes parisiens contre les ordonnances de juillet 1830. Après la révolution, à cause de difficultés pécuniaires, il cessa d'écrire et rentra dans son village. L'année suivante, il revint à Paris et collabora au Figaro et au Corsaire. Il dut se cacher quelque temps après l'attentat de Fieschi. Sitôt la tourmente passée, il reparut pour créer Le Siècle avec Armand Dutacq. En 1837, il collabora à la fondation de la Société des gens de lettres.

 

Henri-François-Alphonse Esquiros (Paris, 24 mai 1814 - Paris, 22 novembre 1866)

littérateur et poète

Esquiros débuta en 1834 par un recueil de poésies, Les Hirondelles, qui fut peu remarqué. Il donna ensuite deux romans : Le Magicien (1838) et Charlotte Corday (1840). En 1840 il publia, sous le titre Évangile du peuple, un commentaire philosophique et démocratique de la vie de Jésus, qui lui valut une condamnation à huit mois de prison et cinq cents francs d'amende. Il purgea sa peine à Ste-Pélagie et y composa quelques ouvrages empreints de l'esprit socialiste. Il publia une Histoire des Montagnards en 1847, salua avec joie la proclamation de la République, dirigea L'Accusateur public, Le Peuple et La Tribune nationale. Il fut élu représentant de Saône-et-Loire le 10 mars 1850, au cours d'une élection partielle et siégea à l'extrême gauche. Son élection ayant été invalidée, il fut renvoyé à l'Assemblée législative le 28 avril suivant. Au lendemain du 2 décembre, il s'enfuit en Angleterre, publia plusieurs volumes sur ce pays et adressa des articles à La Revue des Deux Mondes.

 

Hippolyte-Nicholas-Honoré Fortoul (Digne, 13 août 1811 - Ems, 7 juillet 1859)

journaliste et homme politique

Fortoul termina ses études au collège de Lyon et entra à l'école de droit de Paris en 1829. Il s'initia à l'histoire de l'art, tâta du journalisme, fit de la critique littéraire dans Le Droit, Le Monde et Le National, donna des articles à La Revue encyclopédique, à La Revue de Paris et à La Revue des Deux Mondes. Il milita dans les rangs des révolutionnaires lors des journées de juillet. En mai 1841, il fut chargé des cours de littérature française à la faculté des lettres de Toulouse et en 1846 fut nommé recteur et doyen de la faculté des lettres d'Aix. Fortoul obliqua davantage encore vers la droite et devint suspect à ses anciens compagnons d'extrême gauche. Après la révolution de février 1848, il siégea à la droite de la Chambre et entra dans le parti de Louis Napoléon. En 1851, il fut nommé ministre de la Marine et des colonies dans le cabinet Thérigny. Après le 2 décembre 1851, Fortoul passa au Ministère de l'Instruction publique. Il fut nommé Sénateur de l'Empire le 31 juillet 1853, fut élu membre de l'Academie des Inscriptions et Belles-Lettres en février 1856 et finalement fut nommé grand officier de la Légion d'honneur le 1er janvier 1855.

Léon Gozlan (Marseille, 11 septembre 1803 - Paris, 1866)

Un portrait de Léon Gozlan par Nadar, TR 681. F3 T685 1979 vol. 1 SMRSromancier

Son premier ouvrage fut Le Triomphe des omnibus. Gozlan publia des articles dans L'Incorruptible, Le Figaro, Le Corsaire, Le Constitutionnel, Le Charivari, Le Journal, Le Pays, La Presse, L'Europe littéraire, Le Globe, La Revue des Deux Mondes, La Revue de Paris et La Revue britannique. Après un voyage au Sénégal, il écrivit Pour avoir voulu imiter Robinson Crusoë pour Le Musée des familles. Il écrivit plusieurs romans, entre autres Le Notaire de Chantilly, Le Médecin du Pecq et Les Mémoires d'un apothicaire, aussi bien que des satires: Lilas de Perse, Frédérique, et L'Homme arrivé. Il fit jouer quelques pièces de théâtre et de vaudeville, entre autres La Main droite et la main gauche, Le Lion empaillé et Trois rois, trois dames. Il fut officier de la Légion d`honneur et président de la Societé des gens de lettres.

Eugène Guinot (Paris, 1812 - Paris, le 9 février 1861)
(pseudonymes: Pierre Durand et Paul Vermond)

Une illustration du "Provincial à Paris" par Gavarni, PQ 1254.R64 ROM. ILL. SMRS v. 4littérateur

Guinot fut un des rédacteurs du Siècle et de La Revue de Paris. Il publia une revue hebdomadaire et des pièces de théâtre. En 1848, les idées réactionaires de sa pièce, La Restauration des Stuarts, causèrent sensation et motivèrent son départ du Siècle. Il publia des ouvrages inspirés par les modes de l'époque, comme Un Été à Bade. Il écrivit des guides, entre autres, De Paris à Calais et De Paris à Bruxelles, et un recueil de nouvelles, Les Soirées d'avril.

Louis Huart (Trènes, Allemagne 1813 - Paris, 1865)

Une illustration de "La Physiologie de la grisette" par Gavarni, texte de Louis Huart, PQ 1254.R64 ROM. ILL. SMRS v. 4littérateur et journaliste

Huart débuta avec la publication de Quand on a vingt ans, histoire de la rue Saint-Jacques. Il collabora au Charivari, duquel, plus tard, il fut rédacteur en chef puis directeur. Il publia des articles dans Le Tailleur, Le Médecin, Le Garde National, et L'Etudiant aussi bien que dans Les Cent et un Robert Macaires, Le Comic almanach, Le Keepsake comique pour 1843 et Le Musée pour rire. Il acheta en 1855 la direction du petit théâtre des Folies-Nouvelles.

Hippolyte-Julien-Joseph Lucas (Rennes, 1807 - ?)

Une illustration du "Ciel et l'enfer", PQ 1341.T46 v. 3 SMRSlittérateur

Lucas débuta dans Le Globe où il fut chargé de traduire les séances du parlement anglais et des articles de La Revue d'Edimbourg. Il collabora au Bon sens, au National, à L'Artiste, à La Revue du progrès et à La Nouvelle Minerve. Lucas devint critique dramatique, puis feuilletoniste littéraire au Siècle. Il fit jouer à L'Odéon et au Théâtre Français les traductions de Lope de Vega, de Calderon et d'Ararcon: L'Hameçon de phénice, Le Médecin de son honneur et Le Tisserand de Ségovie. Il publia un recueil de poésies et de nouvelles, intitulé Le Cour et le monde, et L'Histoire philosophique et littéraire du Théâtre-Français, Portefeuille d'un journaliste et Caractères et portraits du femmes, entre autres. Il collabora au Grand dictionnaire universel du XIXe siècle et il écrivit des livrets d'opéra comme Bélisaire, La Bouquetière, L'Etoile de Séville et Le Siège de Leyde.

Hégésippe Moreau (Paris, 1810 - Paris, 1838)

Un portrait de Hégésippe Moreau, La Souris Blanche, PQ 2367.M6 S64 1919 SMRSlittérateur

Moreau fonda Némésis, un journal en vers. Il publia un volume de poésies intitulé Le Myosotis et, en prose, il écrivit Le Gui de chêne, La Souris blanche, Les Petits souliers, Thérèse Sureau et Le Neveu de la fruitière. Sa vie fut marquée par la pauvreté, la faim et le désespoir.

Charles Philipon (Lyon, 1802 - Paris, 1862)

Un portrait de Charles Philipon par Nadar, TR 681. F3 T685 1979 vol. 1 SMRSdessinateur et journaliste

En novembre 1832, Philipon fonda Le Charivari et il y fut directeur pendant six ans. Il le vendit en 1842 à une societé d'actionnaires. Il créa d'autres journaux: Le Robert, en collaboration avec Daumier, Le Musée pour rire, Les Physiologies, Le Journal pour rire (devenu Le Journal amusant), Le Musée anglo-français. Ses articles et ses dessins furent publiés dans Les Cent et un Macaires, L'Almanach prophétique et des brochures politiques, Aux prolétaires entre autres. Il dessina L'Histoire de Polichinelle, enfant prodigue, et L'Histoire de Touche-à-tout, le mauvais sujet. Il publia les premières caricatures politiques après la révolution de juillet 1830 dans un journal d'images, La Caricature.

Félix Pyat (Vierzon, 4 octobre 1810 - ?)

Un portrait de Félix Pyat par Nadar, TR 681. F3 T685 1979 vol. 1 SMRSauteur dramatique et homme politique

Pyat collabora au Charivari, au Figaro, à La Revue de Paris, à L'Artiste, à La Revue démocratique, au Siècle et au National. Il devint le directeur de La Revue britannique, un des rédacteurs du Rappel, et il fonda un journal, Le Combat. Il fut nommé commissaire général par le gouvernement provisoire du Cher et fut élu représentant du peuple à l'Assemblée constituante. Le 13 mai 1849, il signa l'appel aux armes rédigé par Ledru-Rollin. Il s'échappa et fut condamné par contumace à la déportation par la haute cour de justice. Pendant son exil de 20 ans, il habita en Belgique et en Angleterre et à la suite à l'amnistie générale du 15 août 1869, il revint en France, où il fut condamné à 17 mois de prison pour délit de presse et encore le 9 août 1870 à 5 ans de prison. Le 24 mars 1873, il fut condamné à mort par contumance par le 3e conseil de guerre.

Marie-Roche-Louis Reybaud (Marseille, 1799)
(pseudonyme: Léon Durocher)

Illustration de "Jérome Paturot" par Reybaud,  PQ 2386.R9 J4 1849 SMRSlittérateur, publiciste, et homme politique

Reybaud publia des articles dans L'Indépendant des Bouches-du-Rhône, La Révolution de 1830, La Tribune, Le Constitutionnel, Le Corsaire, Le National, Le Journal des économistes, La Revue des Deux Mondes, Le Journal des Débats, La Revue maritime, Le Dictionnaire de la conversation, Le Dictionnaire du commerce et Le Dictionnaire d`économie politique. Il collabora aussi à la rédaction du Voleur Politique. Il s'engagea dans diverses activités politiques et fut, notamment, élu député à Marseille (1846) et représentant du peuple dans les Bouches-du-Rhône (1848). Il rédigea Le Voyage autour du monde, de Dumont-d'Urville et Le Voyage dans les deux Amériques de d'Orbigny. Reybaud écrivit, entre autres, Jérôme Paturot à la recherde d'une position sociale, L'Histoire scientifique et militaire de l'expédition française en Egypte, La Condition des ouvriers en soie, L'Industrie en Europe, Scènes de la vie moderne et La Vie de l'employé. Voyez le catalogue de Reybaud

Albéric Second (Angoulême, 1816 - 2 juin 1887)

Un portrait d'Albéric Second par Nadar, TR 681. F3 T685 1979 vol. 1 SMRS

romancier et journaliste

Second devint directeur de L'Entr'Acte, fut un des fondateurs d'une revue hebdomadaire, La Comédie Parisienne, et du Grand Journal, et entra en 1860 à la rédaction du Figaro. Cette même année, il fut nommé sous-préfet à Castellane dans les Basses-Pyrénées et, en 1859, il fut décoré de la Légion d'honneur. Il publia des articles et des romans, entre autres Les Mémoires d'un poisson rouge, Les Petits mystères de l'Opéra, La Semaine des quatre jeudis et La Vicomtesse Alice. Il écrivit des pièces de vaudeville, entre autres, Trichemont fils et Un Dragon de vertu, aussi bien que des pièces de théâtre comme La Peur du mal et Le Baiser anonyme.

BIBLIOGRAPHIE

Dictionnaire de biographie française. éd. J. Balthous, M. Barroux, M. Prevost. Paris: Librairie Letouzey et Ané, 1933.

La Grande Encyclopédie. Paris: H. Lamireault et Cie, éditeurs, 1885.

Larousse, P. Grand dictionnaire universel du XIXe siècle. Paris: Administration du grand dictionnaire universel, 1900.

 
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28.02.07