Joseph Sabl
Accueil
La collection Romantique
Les archives Émile Zola
Banques de données
Catalogues
Autres sites et catalogues
Enseignement et formation à la recherche
Recherchez par mots-clés
Publications
Historique du centre
Coordonnées
Heures d'ouverture
Plan du site
 
Accueil : Catalogues : Le Charivari : Les Illustrateurs du Charivari
Le Charivari

  Les IllustrateursUne illustration d'un artiste par Traviès, Le Charivaridu Charivari

Liste des illustrateurs qui contribuèrent au Charivari

(numéros déposés au Centre : 1837-1852)

Andrew, Best, Leloir (dates inconnues)

Une gravure sur bois par Andrew, Best, Leloir,  NC 961.6.O88 1983 SMRSAtelier de graveurs sur bois

Les trois noms furent toujours inséparables, donc les initiales sont souvent réunies sur une même pièce. Andrew, un Anglais qui collabora aux vignettes de fonderie de Firmin-Didot, s'associa premièrement avec Adolphe Best, puis avec Leloir.

Benjamin (Roquevaire, 11 juin - Alger, 14 janvier 18??)
(pseudonyme: Benjamin Roubaud)

Une caricature de Philipon par Benjamin, NC 961.6.O88 1983 SMRSpeintre, lithographe et caricaturiste

Elève d'Horsent, Benjamin exposa au Salon, à partir de 1833, des peintures de genre, des paysages, des portraits et des natures mortes. Quant à ses talents de dessinateur et de caricaturiste, ils s'expriment notamment dans les journaux et les revues de Charles Philipon. Il fut également correspondant de L'Illustration en Algérie.

Beaumont, Edouard de (Lannion, 1821- Paris, 12 janvier 1888)

Une illustration de Beaumont, NC 961.6.O88 1983 SMRSpeintre, lithographe et aquarelliste

Beaumont étudia chez Boisellier et débuta en exposant au Salon de 1838 Une vue de Cornay. Après un voyage en Italie, il se consacra à la peinture de genre. Il fonda la Société des Aquarellistes et écrivit pour Le Moniteur et La Gazette des Beaux-Arts. Beaumont fit paraître, en 1882, L'Épée et les femmes, et en 1885 Fleur de belles épées. Il contribua au Charivari, au Journal amusant, au Journal pour rire et à La Revue pittoresque.

Birouste, J. (dates inconnues)

Une gravure sur bois par Birouste, Le Charivari

Graveur à l'eau-forte et sur bois, né à Paris, mort en Belgique.

Bouchot, Frédéric (1798 - 18?)

Une illustration de Bouchot, NC 961.6.O88 1983 SMRSdessinateur

Bouchot travailla pour de nombreuses revues parisiennes, fit de nombreux titres pour des morceaux de musique, collabora à des albums comiques et exécuta quelques dessins sur bois.

Cham (Paris, 26 janvier 1818 ou 1819 - septembre 1879, Paris)
(pseudonyme d'Amédée de Noé)

Un portrait de Cham, NC 1499.C42 1879 SMRSdessinateur et caricaturiste

Cham prit des leçons de dessin à l'atelier de Charlet, puis chez Paul Delaroche. Il débuta en 1839 avec un album de dessins humoristiques avec légendes édité par Charles Philipon. Cham entra au Charivari en décembre 1843 et fournit à plusieurs journaux des dessins sur divers sujets, notamment sur la vie artistique et les Salons officiels. Son style fut fortement influencé par Daumier.

Daumier, Honoré (Marseilles, 26 février 1808 - Valmendois, 11 février 1879)

Un portrait de Daumier par Nadar, TR 681. F3 T685 1979 vol. 1 SMRSpeintre, lithographe et dessinateur

Sa carrière de dessinateur s'amorça dès 1830 dans les revues satiriques telles La Silhouette et La Caricature. Ses talents de caricaturiste s'exprimèrent de manière particulièrement éclatante en 1832, quand ses dessins contre Louis-Philippe lui valurent six mois de prison. La Caricature ayant été frappée d'interdiction, son propriétaire, Charles Philipon, créa Le Charivari, auquel Daumier collabora fidèlement pendant quarante ans. Il fut un des caricaturistes et illustrateurs les plus importants du 19e siècle.

Foussereau, Joseph-Marie (Paris, 5 décembre 1809 - ?)

Une lithographie par Foussereau, Le Charivaripeintre, aquarelliste et illustrateur

Foussereau entra à l'École des Beaux-Arts en 1827 et travailla sous la direction de Guillon Lethière. Il débuta au Salon de 1831 avec Murat sauvé par un dragon, se faisant remarquer ensuite par ses études de chevaux et d'uniformes. En tant qu'illustrateur, on lui doit des vignettes pour divers ouvrages: Voyages pittoresques de Taylor et de Nodier; Oeuvres complètes de Lamartine, et autres. Il a donné en outre des lithographies en noir ou en couleur pour L'Artillerie française de 1829 et pour Uniformes de la garde nationale, de l'armée et de la marine française de 1830 à 1832, ainsi que des planches isolées sur la Révolution de 1830.

Gigoux, Jean (Besançon, 8 janvier 1806 - Besançon, 12 ou 13 décembre 1894)

Un dessin de Gigoux, gravé par Andrew, Best, Leloir, NC 961.6.O88 1983 SMRSpeintre et lithographe

Gigoux étudia à l'Académie de Besançon et puis aux Beaux-Arts de Paris en 1828. Il débuta au salon en 1831, par quelques portraits à la mine de plomb et en 1833, il commença au Magasin Pittoresque. Il contribua au Gil Blas et illustra quelques livres, par exemple : Chansons de Béranger (1829), Lettres d'Abailard et d'Héloise (1839) et L'Écuyer Dauberon (1832).

Gavarni (Paris, 13 janvier 1804 - Paris, 24 novembre 1866)
(pseudonyme de Sellpice Hippolyte Guillaume Chevalier)

Un portrait de Gavarni, NC 1499.G4 C48 1982 SMRSpeintre, dessinateur et lithographe

En 1829, le Salon reçu d'un employé du cadastre de Tarbes une aquarelle intitulée Une vue de Gavarni. Le rédacteur prit le nom du site pour celui de l'artiste, donna à Hippolyte Chevalier un pseudonyme involontaire qu'il s'impressa de conserver. Les premières lithographies de Gavarni datent de 1824: à sa mort, on en dénombrait deux mille sept cents, publiées à partir de 1830 dans de nombreuses revues et réunies en albums parus chez Aubert à la Librairie Nouvelle. En outre, il donna quantité de dessins pour la gravure sur bois des livres et journaux de l'époque romantique. Emprisonné pour dettes, il trouva en prison matière à de nouvelles études. En 1847, il partit pour l'Angleterre où il voyagea et dessina beaucoup, et prit part à l'Exposition de la Royal Academy, en 1850. De retour à Paris, il donna des dessins de nouvelles séries, dont : Les Partageuses, Histoire de politique, Les Propos de Thomas Virloque. Il fit également des affiches. Le total de son oeuvre atteint quelques huit mille pièces.

Grandville (3 septembre 1803 - ? 1847)
(pseudonyme de Jean Ignace Isidore Gérard)

Une caricature de Grandville, NC 1499.G74 A4 1969 #1 SMRSillustrateur et caricaturiste

Fils et neveu de miniaturistes, petit-fils de comédiens à la cour du duc de Lorraine, Grandville travailla chez son père avant de partir pour Paris à l'âge de 23 ans. Après un stage chez Mansion, puis chez Hippolyte Lecomte, il commença à dessiner des costumes pour l'Opéra-Comique, collabora à des revues et publia quelques albums d'importance minimine. C'est en 1839, à l'âge de 26 ans, qu'il se rendit célèbre du jour au lendemain : ses caricatures d'hommes à têtes d'animaux s'attirèrent sur-le-champ autant de louanges que d'imitateurs. En 1838, l'éditeur Fournier lui commanda les 'illustrations pour le Gulliver de Swift. Grandville est mort fou en 1847 à l'asile de Vanves. Les surréalistes l'ont salué comme un de leurs précurseurs et on le considère actuellement parmi des caricaturistes les plus importants du XIXe siècle.

Numa (dates inconnues)
(pseudonyme de Pierre Numa Bassaget)

Productif entre 1863 et 1868, Numa fut dessinateur, lithographe et caricaturiste et exposa au Salon de 1848. Il fut collaborateur de La Caricature et spécialisa dans le genre érotique.

Philipon, Charles (Lyon, 19 avril 1806 - Paris, 25 janvier 1862)

Un portrait de Philipon par Nadar, TR 681. F3 T685 1979 vol. 1 SMRScaricaturiste et journaliste

Fils d'un marchand de papiers peints, ce dessinateur et journaliste français entra à 17 ans à l'atelier de Gras et y resta trois ans. Il retourna à Lyon et travailla dans l'entreprise paternelle avant de revenir s'établir à Paris en 1823. Après la révolution de juillet, il fit paraître une revue satirique, La Caricature. Cette revue fut dirigée contre les politiciens en place, mais finit par succumber sous des douzaines de procès. Le 1er novembre 1832, il créa Le Charivari.

Traviès, Charles Joseph (Suisse, 21 février 1804 - Paris, 13 août 1859)

Une caricature de Traviès,  NC 1499.G74 A4 1969 #1 SMRSdessinateur et caricaturiste

Traviès sortit de l'atelier de François Joseph Hein aux Beaux-Arts, débuta comme peintre de genre au Salon de 1823, puis se lança dans le dessin d'art industriel, tissus et papier peints. Son nom se rattacha à la création du bossu Mayeux, dont l'image s'imposa rapidement. Collaborateur à La Caricature et au Charivari, il donna aussi des illustrations pour les romans de Balzac (1842-1855).

Forest, Eugène Hippolyte (Strasbourg, 24 octobre 1808 - ?)

peintre et lithographe

Elève de Camille Roqueplan, Forest figura au Salon de Paris de 1847 à 1866. Comme graveur, on lui doit un certain nombre d'albums, notamment des caricatures dans le genre de Henri Mannière.

Julien, Bernard-Romain (Bayonne, 16 novembre 1802 - Bayonne, 3 décembre 1871)

Une caricature de Julien, NC 1499.G74 A4 1969 #1 SMRSpeintre, dessinateur et lithographe

Julien exposa au Salon de Paris de 1833 à 1859, avec des peintures, des dessins et des lithographies. Il se fit surtout connaître comme auteur des modèles de dessins : Études aux deux crayons, d'après les maîtres de l'école classique. On lui doit aussi des portraits.

BIBLIOGRAPHIE

Bénézit, E. Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs. Paris: Librarie Grund, 1966.

Osterwalder, Marcus. Dictionnaire des illustrateurs 1800-1914. Avec la collaboration de Gérard Pussey et Boris Moissard. Introduction de Bernard Noel. Paris: Hubschmid et Bouret, 1983.

 
© 2001-2007 Centre d'études du 19e siècle français Joseph Sablé. Tous droits réservés.
Design, en collaboration avec Jeanne Humphries. Contact-nous.
28.02.07