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Peu de personnes au début du dix-neuvième siècle,
dans le cours de leur vie, éprouvent le besoin de
faire un discours, une dissertation, une pièce de
vers ; il n'en est point qui ne sentent fréquemment
la nécessité d'écrire une lettre (Madelaine,
1807 : 11). |
Présentation
Avant l'invention des modes de communication modernes
(entre autres, le téléphone, le télécopieur et le courrier
électronique), la lettre était une des seules façons de
dialoguer in extenso avec un destinataire éloigné. En
effet, dans toutes les situations de la vie (professionnelle,
sociale, familiale ou amoureuse), le recours à la forme
épistolaire était alors chose courante et nécessaire.
Vu l'importance de ce genre d'écriture, il n'est pas étonnant
que, dans le dessein d'apprendre à toute personne l'art
épistolaire, notamment à ceux qui pouvaient le plus bénéficier
de cette instruction, les femmes, les adolescents et les
enfants, on jugea utile de publier de nombreux manuels
épistolaires au cours du dix-neuvième siècle.
Ces manuels avaient plusieurs fonctions. Avant tout,
les manuels épistolaires se disaient des guides
d’écriture pour toutes personnes qui «se
trouvent parfois embarrassées pour écrire
certaines lettres» (Heudebert, 1926 : 5). Le Larousse
du XXe siècle va encore plus loin et propose
que les manuels étaient destinés aux personnes
qui étaient «incapables» de rédiger
des lettres elles-mêmes. Pour ces personnes, les
manuels donnaient ainsi des règles, des conseils,
des exemples et des appréciations sur le genre
épistolaire. Peu importe leur niveau d’instruction
ou leur rang social, les épistoliers pouvaient
savoir où mettre la date, quels appels ou formules
de politesse utiliser, sur quel sujet écrire, et
même comment signer leur lettre. Les épistoliers
mal assurés pouvaient même copier, selon
leur situation particulière, un modèle de
lettre offert dans un manuel.
En décrétant ainsi les conventions épistolaires,
les manuels donnaient aux épistoliers l’illusion
de pouvoir écrire, de pouvoir tous être acteurs
dans des situations variées. En même temps,
ils reproduisaient, voire produisaient, la hiérarchisation
et la normalisation de la société française.
En effet, outre leur fonction pédagogique, les
manuels encourageaient les épistoliers à
se situer dans l’échelle sociale et à
«respecter la distance que mettent entre les individus
l’âge, le sexe, le rang, le pouvoir ; de n’oublier
jamais ce qu’ils sont, et ce que l’on est»
(Phillipon, 1807 : 51). Écrire une lettre, c’était
comprendre, respecter et reproduire cette hiérarchisation
sociale, (re)connaître sa place dans la société.
Les codes épistolaires ne permettaient jamais à
un épistolier d’oublier sa position sociale
: «Si l’emprunt de codes peut masquer les
visages, les acteurs n’en restent pas moins à
leur place dans le tissu social» (Dauphin, 1991
: 243).
Certes, le degré de leur appropriation par le
public visé est difficilement connu car, «pas
plus que les livres de recette culinaires ne révèlent
le menu quotidien des Français, les secrétaires
ne dévoilent le contenu des lettres effectivement
écrites. La possession d’un livre n’est
jamais une preuve de lecture et encore moins, dans le
cas du manuel épistolaire, d’écriture»
(Dauphin, 1991 : 245). Il est toutefois possible de confirmer
que les conventions épistolaires mises en avant
dans et par les manuels étaient largement diffusées
à la fin du dix-neuvième siècle.
En effet, comme l’attestent les dictionnaires de
pédagogie de cette époque, l’épistolaire,
ainsi que ses conventions, faisaient partie des connaissances
nécessaires et utiles aux jeunes écoliers
français : «L’art d’écrire
une lettre doit compter parmi les plus essentiels résultats
de toute éducation» (Buisson, 1886-88, entrée
épistolaire).
Déjà, en 1873, le style épistolaire
figurait parmi les matières d’enseignement
primaire en France (Campagne, 1873). Dans la description
que donne le Dictionnaire universel d’éducation
et d’enseignement de Campagne sur l’apprentissage
du style épistolaire chez les jeunes écoliers
français, les préceptes étalés
dans les manuels épistolaires sont indubitablement
présentés : «Pour écrire, comme
pour écrire une conversation, il faut des idées.
Comme un enfant de 10 ou 12 ans n’a pas encore beaucoup
d’idées propres, il se trouve embarrassé
la plupart du temps pour correspondre avec ses parents
ou ses amis. C’est pourquoi il est indispensable
de faire lire et copier aux enfants plusieurs lettres
avant d’exiger qu’ils se livrent à
la composition. Après avoir attiré leur
attention sur les formules de politesse qui doivent terminer
les lettres, on les encourage peu à peu, par des
questions simples, par des explications à leur
portée, à répondre oralement ou par
écrit à chacune des lettres qu’il
auront recopiées» (Campagne, 1873 : entrée
lettre). On déduit de cette explication
que les manuels épistolaires devaient être
connus puisque les élèves étaient
encouragés à faire des activités
directement liées ces ouvrages :
recopier des modèles de lettres et apprendre
les règles régissant le genre épistolaire.
Le Dictionnaire de pédagogie et d’instruction
primaire de Buisson (1886-88) semble également
confirmer l’importance des manuels épistolaires
à la fin du dix-neuvième siècle lorsqu’il
avance dans de nombreuses entrées l’idée
que l’épistolaire fait partie intégrante
du programme scolaire des jeunes Français. Par
exemple, les instituteurs sont encouragés à
établir une correspondance scolaire où les
élèves de différentes écoles
s’enverraient des lettres. L'échange de lettres
aurait plusieurs objectifs : «La correspondance
scolaire est un excellent stimulant qui suscite des idées,
développe celles qui sont déjà en
cours, exerce à s’exprimer, donne des habitudes
de courtoisie, ou à tout le moins des convenances
épistolaires […]» (entrée correspondance
scolaire) . Cette activité d'apprentissage
épistolaire encourageait les jeunes Français
à comprendre, très tôt, que la lettre
est un écrit qui s’apprend et qui doit obéir
à de nombreuses règles : «Les lettres
reçues d’une école sont lues à
haute voix dans une autre, commentée sous la direction
de l’instituteur, corrigées s’il y
a lieu ; et le talent du maître est de provoquer,
sans l’indiquer, la correction à faire»
(entrée correspondance scolaire).
L’importance de l’écriture épistolaire
ainsi que la façon dont la lettre est envisagée
comme outil didactique dans l’univers pédagogique
de la fin du siècle, nous permettent d’avancer
que même si les manuels épistolaires n’étaient
pas nécessairement lus par tous, les conventions
qu’ils avançaient faisaient néanmoins
partie de l’éducation de base des Français.
Les conventions épistolaires mises en scène
dans les manuels épistolaires sont en cela des
connaissances largement diffusées qu’un grand
nombre d’individus dans la société
française de la fin du dix-neuvième siècle
devaient indubitablement connaître.
Les manuels
épistolaires nous aident ainsi à saisir les
conventions qui régissaient l’écriture
d’une lettre et représentent donc une source
importante de renseignements non seulement sur la lettre
au dix-neuvième siècle, mais aussi sur la
société et ses normes.
Bibliographie
Buisson, F. Dictionnaire de pédagogie et
d’instruction primaire. Paris : Librairie Hachette
et Cie, 1886-88.
Campagne, Émile-Mathieu. Dictionnaire universel
d’éducation et d’enseignement.
Paris : A. Ghio, 1873 (4e éd).
Dauphin, Cécile. « Les manuels épistolaires
au XIXe siècle» dans La correspondance
: Les usages de la lettre au XIXe siècle. Roger Chartier
(dir). Paris : Fayard, 1991, pp. 209-272.
Dauphin, Cécile. Prête-moi ta plume...
les manuels épistolaires au XIXe siècle.
Paris : Kimé, 2000.
Ce catalogue a été
préparé par Jeanne Humphries
Catalogue
Abbé, C.G.V.C. Art épistolaire à
l'usage de la jeunesse. Alost : Spitaels-Schuermans,
1835.
Manuels épistolaires 01 SMRS
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Anonyme. Nouveau secrétaire utile et
intéressant. Contenant la manière
de dicter des lettres, de devoirs, de remerciements,
de la nouvelle année, de mariage, pour marchandise,
de domestique à leurs maîtres ; ouvrage
fait en faveur des personnes qui ne sont pas versées
dans l'usage d'écrire. Paris : Chez
Mondhare, 1771 [?].
Manuels épistolaires 02 SMRS
Anonyme. Le nouveau secrétaire de la
cour et du cabinet. Ou la manière d'écrire
selon l'usage du temps & dans la pureté
de la Langue Française. Amsterdam :
Chez Henry Desbordes, 1771.
Manuels épistolaires 02a SMRS
Anonyme. Manuel épistolaire, ou choix
de lettres, avec une instruction sur les différents
genres de style. Lille, Lefort, 1816.
Manuels épistolaires 02b SMRS
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Anonyme. La petite poste des amoureux, nouveau secrétaire
galant contenant des modèles de déclarations,
de lettres de reproches, de jalousies et un choix de poésies
amoureuses, etc., complété par le guide
du mariage indiquant tous les actes nécessaire
pour la célébration et le cérémonial
du mariage, illustré de 150 dessins par Grévin.
Paris : T. Lefèvre, 1881 [?].
Manuels épistolaires 02c SMRS
Bernage, Berthe. Nos lettres. Conseils et formules
pour toutes les circonstances. Paris : Éditions
Gautier-Languereau, 1930.
Manuels épistolaires 03 SMRS
Bernage, Berthe. Le savoir-vivre et les usages du
monde. Paris : Éditions Gautier-Languereau,
1931.
Manuels épistolaires 03a SMRS
Bibliothèque manuscrite des écoles
primaires. 1ère partie. Choix gradué de
50 sortes d'écritures pour exercer à la
lecture des manuscrits, contenant, 1. Préceptes
de conduite pour les enfants, et anecdotes instructives,
2. Principaux événements de l'histoire ancienne
et de l'histoire moderne, 3. Modèles d'actes et
de factures; notions industrielles, 4. Modèles
de style épistolaire. Paris : Librairie Hachette
et Cie, 1864.
Manuels épistolaires 04 SMRS
Biscarrat, M.F. et Mme la Comtesse D’Hautpoul.
Nouveau manuel complet du style épistolaire,
ou Choix de lettres puisées dans nos meilleurs
auteurs, précédé d’instructions
sur l’art épistolaire et de notices biographiques.
Paris : À la librairie encyclopédique de
Roret, 1858.
Manuels épistolaires 05 SMRS
Chaffurin, Louis. Le parfait secrétaire, correspondance
usuelle, commerciale et d'affaires. Paris : Librairie
Larousse, 1932 (1909).
Manuels épistolaires 06 copie 1 SMRS
Manuels épistolaires 06 copie 2 SMRS
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Chaudon, Louis-Mayeul. Nouveau manuel épistolaire
renfermant, par ordre alphabétique, des modèles
de lettres sur les différens sujets qui se présentent
dans la vie, avec quelques avis sur le cérémonial
qu'on doit y observer. Leipzig : Chez E.B. Schwickert,
1793 (1787).
Manuels épistolaires 07a SMRS (Tome premier)
Manuels épistolaires 07b SMRS (Tome second)
Clifton, et al. Manuel de la conversation et du style
épistolaire à l'usage des voyageurs et de
la jeunesse des écoles, en six langues Français-Anglais-Allemand-Italien-Espagnol-Portugais.
Paris : Garnier frères, 1901 [?].
Manuels épistolaires 08 SMRS
Crépet, Eugène. Le trésor épistolaire
de la France ; choix des lettres les plus remarquables
au point de vue littéraire. Paris : Librairie
de L. Hachette et Cie, 1865.
Manuels épistolaires 09a copie 1 SMRS (Première
série du seizième au dix-huitième
siècle)
Manuels épistolaires 09a copie 2 SMRS (Première
série du seizième au dix-huitième
siècle)
Manuels épistolaires 09b SMRS (Deuxième
série du dix-huitième siècle jusqu'à
nos jours)
Dunois, Armand. Le secrétaire des familles
et des pensions, contenant 1. Les règles du style
épistolaire ; 2. Des exercices (matières
et corrigés) sur les sujets de lettres les plus
usuels ; 3. Des lettres choisies des écrivains
célèbres. Paris : Librairie Garnier
Frères, 1871 [ ?].
Manuels épistolaires 10 copie 1 SMRS
Manuels épistolaires 10 copie 2 SMRS
Durand et Meslins. Le secrétaire pratique,
ou Traité complet de la correspondance, contenant
1. des modèles de lettres pour nouvel an, fêtes,
anniversaires, mariages, décès, etc., etc.
; 2. des modèles de pétition au chef de
l'état, aux ministres, aux fonctionnaires ; des
lettres entre particuliers et gens de loi ; affaires d'intérêt
privé entre fermiers et propriétaires, ouvriers
et patrons ; séparation de corps ; divorce ; actes
sous seing privé, testaments, etc., etc. Paris
: A. Tarride, 1913 [?] (1900).
Manuels épistolaires 11 SMRS
La Fère, (Mme) A. de (pseud. de Gaston Allard).
Savoir vivre, savoir parler, savoir écrire,
à l'usage des gens du monde. Paris : Nouvelle
librairie scientifique et littéraire, 1884.
Manuels épistolaires 12 SMRS
Goujon, A. Manuel de l'homme bon ton, ou cérémonial
de la bonne société, comprenant, Des notions
sur la manière de faire les honneurs d'une table,
sur l'art de dépecer et terminé par un choix
de jolis jeux de société, et de rondes à
danser avec les airs notés. Paris : Parmentier
et Audin, 1830 [?].
Manuels épistolaires 13 SMRS
Henriot (dit Henry Maigrot). Le secrétaire
illustré. Paris : Ernest Flammarion, 1886
[?].
Manuels épistolaires 14 SMRS
Heudebert, Lucien. La correspondance de tout le monde,
lettres intimes, lettres commerciales, lettres diverses.
Paris : Albin Michel, 1926 (1917).
Manuels épistolaires 15 SMRS
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Hocquart, Édouard. Le secrétaire
de tout le monde, ou la Correspondance usuelle,
contenant les principes de l'art épistolaire,
les instructions sur le service des postes et des
télégraphes, des modèles de
lettres de famille, de demandes, de commerce, des
pétitions pour toutes les circonstances et
positions, des formules d'actes usuels tels que
: achats, ventes, dépôts, baux, procurations,
marché, et terminé par un cours de
comptabilité et d'instruction sur quelques
actes de l'état civil. Paris : Théodore
Lefèvre et Cie, c.1875 et 1881 (1845).
Manuels épistolaires 15a SMRS (c.1875)
Manuels épistolaires 15b 2 SMRS (1881)
Jauffret, A et L.F. L’art épistolaire,
ou Dialogues sur la manière de bien écrire.
Ouvrage divisé en deux parties, les préceptes
et les modèles. Pour servir à la jeunesse.
Paris : Chez Le Clere, 1802.
Manuels épistolaires 16a SMRS (Tome premier)
Manuels épistolaires 16b SMRS (Tome deuxième)
Manuels épistolaires 16c SMRS (Tome troisième)
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Madelaine, Philipon de la. Manuel épistolaire
à l'usage de la jeunesse, ou Instructions générales
et particulières sur les divers genres de correspondance
; suivies d'exemples puisés dans nos meilleurs
écrivains. Paris : Capelle et Renand, 1807
et Paris : Chez Ferra Jeune, 1823.
Manuels épistolaires 17a SMRS (1807)
Manuels épistolaires 17b SMRS (1823)
Madelaine, Philipon de la. Modèles de Lettres
sur Différents Sujets. Lyon : Pierre Bruyset
Ponthus, 1761.
Manuels épistolaires 18 SMRS
Mc Lauglin, J. Nouveau manuel épistolaire
en français et en anglais : théorie, pratique,
modèles. Paris : Garnier frères, 1920
(1890).
Manuels épistolaires 19 SMRS
Milleran, René [ ?]. Le Nouveau secrétaire
de la cour, contenant une instruction pour se former dans
le style épistolaire; le cérémonial
des lettres et les règles de bienséance
qu'il faut observer dans les lettres que l'on écrit
: avec les titres dont on qualifie toutes sortes de personnes;
et les inscriptions, souscriptions et suscriptions dont
le Roi et la Reine se servent, lorsque leurs Majestés
écrivent aux Princes étrangers, et aux autres
personnes du Royaume; des lettres familières sur
toutes sortes de sujets, avec des réponses.
Rouen : Chez Jean Racine, 1787.
Manuels épistolaires 20 SMRS
Parisienne (une). Les usages du siècle, lettres,
conseils pratiques, le savoir-vivre. Paris : A. Deslinières,
1895.
Manuels épistolaires 21 SMRS
Pomié, Th. Modèles de lettres pour
enfants. Paris : A. Eichler, 1909 [?].
Manuels épistolaires 22 SMRS
Prudhomme, François. Le secrétaire
général, contenant Des modèles
de pétitions, avec les instructions relatives
à tous les usages de la correspondance, Lettres
de fête, année, de condoléance,
de recommandation, de félicitations, de remercîments,
Lettres de militaires, Lettres d'affaires et de
commerce, modèles de lettres de change, billets
à ordre, effets, promesses, obligations,
quittances de loyer, lettres de voiture, billets
d'invitation, Demandes en mariage, déclarations
et instructions relatives aux correspondances matrimoniales,
lettres de faire part, de mariage, naissance, décès,
Actes sous seing privé, précédé
des tarifs et règlements des postes et télégraphes.
Paris : Delarue, 1838.
Manuels épistolaires 23 SMRS
Rigaud, Lucien. Dictionnaire des lieux communs
de la conversation, du style épistolaire,
du théâtre. Paris : Paul Ollendorff,
1881.
Manuels épistolaires 24 SMRS
Roustan, M. La lettre, évolution du
genre. Paris : Librairie Paul Delaplane, 1902.
Manuels épistolaires 25 SMRS
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The Young Ladies' Assistant in Writing French Letters;
Or, Manuel épistolaire à l'usage des demoiselles.
London : L. Deconchy, 1806 et London : Dulau and Co.,
1833.
Manuels épistolaires 26a SMRS (1806)
Manuels épistolaires 26b SMRS (1833)
Verniolles, M. l'abbé J. Traité de
l'art épistolaire à l'usage des maisons
d'éducation. Paris : É. Giraud, 1863
[?].
Manuels épistolaires 27 SMRS
Villecomte, Denis de. Lettres modernes avec les réponses,
avec un petit avis sur le style épistolaire.
Bassan : Aux dépens des Remondins de Venise, 1796.
Manuels épistolaires 27a SMRS
Vitali, Giovanni. Manuel de la conversation et du
style épistolaire à l'usage des voyageurs
et de la jeunesse des écoles, Français-Italien.
Paris : Garnier frères, 1901 [?].
Manuels épistolaires 28 SMRS
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