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Accueil : Les Archives Émile Zola : Correspondance de Zola : Index général : Notices biographiques : Labori
Zola


LABORI, Fernand (Reims, 1860 ~ Paris, 1917)

Fils d'un inspectcur des Chemins de fer de l'Est, il se destina d'abord au commerce du champagne, puis entra, en 1880, à la Faculté de droit de Paris. Il s'inscrivit au barreau en 1884, devint rédacteur en chef de la Gazette du Palais, répertoire analytique du droit français, et brigua, en 1893, le mandat de député de Reims. Célèbre pour sa défensa, en 1894, de l'anarchiste Auguste Vaillant, il fonda en 1897 une revue littéraire, La Revue du Palais, qui devint en novembre 1898, La Grande Revue. ~ En janvier 1898, lorsqu'il songeait à se présenter, à Châlons-sur-Marne, contre l'ancien président du Conseil Léon Bourgeois, il accepta d'assister Lucie Dreyfus dans le procès Esterhazy, puis, à la suite de la publication de «J'accuse» d'être l'avocat de Zola; en juillet, il fut chargé de la défense du colonel Picquart, et en janvier 1899 il assista Joseph Reinach dans le procès intenté contre lui par Berthe Henry. Le 14 août 1899, pendant le procès Dreyfus de Rennes, il fut victime d'une tentative d'assassinat. ~ Candidat malheureux, à Fontainebleau, lors des élections de 1902, il fut élu en 1906, comme indépendant. Il soutint constamment le premier cabinet Clemenceau (octobre 1906-juillet 1909) et prononça des discours célèbres en faveur de la dévolution des biens ecclésiastiques et de la suppression des conseils de guerre.  Il s'accommoda mal, cependant, des tractations parlementaires et des soucis électoraux, et son malaise ne tarda pas à devenir de l'amertume: en 1910, il décida de ne pas se représenter. Elu bâtonnier en 1911, il fut reçu chaleureusement par les barreaux d'Angleterre, des Etats-Unis et du Canada. En 1914, il défendit madame Joseph Caillaux, l'assassin du directeur du Figaro, Gaston Calmette.

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28.02.07